La démarche de Rosalie D. Gagné prend racine dans la phénoménologie de la matière et de la perception. Dans ses propositions, elle s'intéresse aux rapports entre microcosme et macrocosme, entre rêves individuels et collectifs, ainsi qu'à la technologie et la Nature. Elle défini son approche de l'art en établissant un ensemble de paramètres avec lesquels elle travaille pendant un certain temps, se retrouvant ainsi avec les règle d'un jeu qui n'est pas sans rappeler la méthode empirique.
Ses propositions récentes s'inspirent librement d'un courant d'architecture dite réactive, qui explore comment les systèmes naturels et artificiels interagissent. L'un des modèles pour la conception et la réalisation de tels environnements réactifs est le bio mimétisme, c'est-à-dire la simulation numérique de fonctions, de comportements, de l'agir et du pâtir des êtres vivants.
Au cœur de cette réflexion, qui repose sur une combinaison d'anxiété et d'espoir, réside l'utopie d'harmoniser le monde artificiel et les processus naturels.